Stagflation, Guerre, Stablecoins : Ce que le Marché Anticipe Vraiment - Récap hebdo (16/06 - 20/06)

Sommaire

• Tendances et analyse du marché

  • 🌍 Facteurs macroéconomiques : l'économie sous pre …

  • 📉 Une économie déjà fragile

  • 🔥 Iran – Israël : de la géopolitique au choc écon …

  • 📈 Gagnants et perdants de la semaine

  • 📊 Sentiment des investisseurs : optimisme prudent

• 📊 Analyse d’actions – La sélection de la semaine

  • 🏦 Analyse croisée : Visa & Mastercard

  • Tesla (TSLA) – Le pari de l’autonomie et de l’IA

• 🧭 Réflexions finales & Pistes d’action

  • 🧠 Sentiment de marché : optimisme sous tension

  • 💡 Convictions de la semaine

  • 🔍 À surveiller la semaine prochaine

  • 🎬 Mot de la fin

  • 📩 Tu veux plus de conseils ?

Tu te souviens de cette phrase : “Le marché déteste l’incertitude” ?

Eh bien… il vient de lui faire un câlin. 😅

Entre les tensions au Moyen-Orient, les discours ambigus de la Fed, des chiffres économiques en dents de scie, et des secteurs entiers qui s’allument ou s’effondrent du jour au lendemain…

Les marchés n’ont pas bronché.

Pire : ils tiennent bon. Certains indices flirtent même avec leurs plus hauts historiques.

Alors la vraie question, c’est :

📉 Est-ce qu’on fonce droit dans le mur… ou 📈 est-ce que les investisseurs ont tout compris avant tout le monde ?

Dans cette newsletter, on va décortiquer tout ça ensemble.

Allez, on plonge.

Tendances et analyse du marché

Alors, qu’est-ce qui a vraiment bougé les marchés cette semaine ?

Spoiler : ce n’est pas juste la Fed… mais une combinaison explosive de géopolitique, de chiffres mous, et de décisions bancaires hésitantes.

🌍 Facteurs macroéconomiques : l'économie sous pression géopolitique

Cette semaine, les marchés ont dû jongler avec deux fronts majeurs :

1. Un ralentissement économique déjà bien entamé

2. Et un nouveau front géopolitique potentiellement explosif entre l’Iran et Israël

📉 Une économie déjà fragile

Commençons par les fondamentaux :

• Inflation persistante : La Fed prévoit 3 % d’inflation cœur en 2025, bien au-dessus de son objectif des 2 %.

• Croissance en berne : 1,4 % de PIB prévu, avec des données récentes peu rassurantes : ventes au détail -0,9 %, production industrielle -0,2 %, mises en chantier -9,8 %.

• Tensions sur l’emploi : Le chômage reste stable globalement, mais on observe déjà des signes de faiblesse dans certains segments (notamment chez les jeunes diplômés).

Et au milieu de tout ça ? Une banque centrale bloquée.

La Fed maintient ses taux à 4,25 %-4,50 %, mais reste divisée : baisser pour soutenir la croissance ou maintenir pour ne pas relancer l’inflation ?

On est dans un moment de doute monétaire.

🔥 Iran – Israël : de la géopolitique au choc économique

C’est l’événement inattendu de la semaine.

Le 13 juin à l’aube, Israël a frappé directement le sol iranien — une première depuis 1988.

Résultat immédiat :

• Le pétrole bondit de +13 % en quelques heures.

• Les bourses mondiales vacillent.

• Les regards se tournent vers le détroit d’Ormuz, ce passage de 50 km par lequel transitent 21 % du pétrole mondial.

  Un blocage, même partiel ? 👉 Récession mondiale garantie.

Pourquoi c’est aussi grave ?

• Les géants pétroliers du Golfe (Saudi Aramco, ADNOC…) contrôlent 40 % des réserves mondiales.

• L’Iran a les moyens militaires pour bloquer ce couloir maritime vital

• Et les marchés n’avaient pas anticipé une montée si brutale des tensions.

Le Moyen-Orient est à nouveau une poudrière, et les marchés doivent désormais intégrer cette incertitude géopolitique dans leur pricing.

On se retrouve avec 3 scénarios possibles :

Scénario 1 – Désescalade rapide (optimiste)

Les puissances internationales s’en mêlent (G7, Chine, Russie), une trêve est imposée.

📉 Le baril redescend à 70–75 $,

📈 Les marchés repartent, les techs et les secteurs cycliques rebondissent.

Les banques centrales sont soulagées, les baisses de taux reprennent.

👉 Opportunités majeures à saisir sur les secteurs injustement massacrés.

Scénario 2 – Conflit gelé prolongé (le plus probable)

Pas de guerre ouverte, mais une tension constante.

🔥 Le pétrole reste élevé (85–95 $), l’inflation devient tenace.

Pas d’effondrement, mais une stagnation mondiale (croissance entre 1,5 et 2 %, inflation durablement haute).

👉 Stagflation insidieuse = les épargnants s’appauvrissent lentement.

Les investisseurs s’orientent vers l’énergie et les valeurs défensives.

Scénario 3 – Escalade régionale (pire cas)

Un incident grave déclenche une guerre élargie.

🚨 Le détroit d’Ormuz est bloqué.

💥 Le pétrole grimpe à 200 $

📉 Effondrement des marchés (jusqu’à -40 %), récession mondiale brutale, rationnements, montée du chômage.

👉 On passe en mode survie : or, matières premières, terres agricoles, défense, cybersécurité.

Ce conflit, aussi éloigné qu’il puisse sembler, est devenu un facteur macroéconomique central.

Il redéfinit les équilibres sur le pétrole, les taux, les devises, et même les choix sectoriels.

Et il oblige les banques centrales à marcher sur une ligne de crête : contenir l’inflation… sans tuer la croissance.

📈 Gagnants et perdants de la semaine

Malgré cette ambiance tendue, les indices ont résisté.

Le S&P 500 a stagné proche de ses records historiques. Pourquoi ?

Parce que les investisseurs parient toujours sur une issue diplomatique et sur la force des grandes techs.

✅ Les gagnants :

• Le secteur technologique, en particulier les semi-conducteurs (Nvidia, AMD), continue de surperformer grâce à la vague IA et aux partenariats stratégiques.

• Les valeurs défensives (santé, consommation de base) ont également bien tenu, en mode refuge.

• Et l’or, comme toujours en période de tension, reste demandé.

❌ Les perdants :

• L’énergie solaire et les renouvelables souffrent d’un flou législatif autour des crédits d’impôt aux États-Unis.

• Le retail, notamment lié à la Chine, reste fragile à cause de la faiblesse de la demande.

• Et côté industriel, les valeurs exposées à la défense montent ou plongent selon la dernière info venue du Moyen-Orient.

En gros : c’est la volatilité par secteur, plus que par indice.

📊 Sentiment des investisseurs : optimisme prudent

Du côté du sentiment de marché, on est toujours dans le vert… mais un vert pâle.

L’indice de peur et cupidité reste en mode "Greed", mais ça baisse légèrement.

Les investisseurs semblent acheter les creux... tout en gardant un doigt sur le bouton "sell".

On est dans un entre-deux :

• Pas assez de panique pour que ça craque

• Pas assez d’euphorie pour que ça s’emballe

Le marché flotte dans un no man’s land émotionnel, suspendu aux décisions politiques et aux bulletins de guerre.

📊 Analyse d’actions – La sélection de la semaine

Cette semaine, on se penche sur trois actions majeures qui méritent toute notre attention.

👉 Deux d’entre elles, Visa (V) et Mastercard (MA), évoluent dans le même univers : celui des paiements numériques.

Elles bénéficient d’une dynamique de long terme (la fin du cash, la montée de l’e-commerce, les paiements B2B automatisés) — mais ont été secouées cette semaine.

On va voir ça ensemble, en croisant actualité récente, business model, et valorisation.

Ensuite, on plongera dans un tout autre monde avec Tesla (TSLA).

Entre robotaxis, intelligence artificielle, et valorisation perchée… l’action fascine autant qu’elle divise.

Alors, bull ou bear ? On va aller au fond des choses.

Comme toujours, pour chaque entreprise, on verra :

• Une présentation rapide du business

• Les dernières news clés qui font bouger le cours

• Et surtout : qu’est-ce que ça vaut aujourd’hui ? Acheter, conserver ou vendre ?

C’est parti avec Visa et Mastercard — deux géants qui brassent des trillions de dollars, mais qui doivent aujourd’hui prouver qu’ils peuvent encore croître… sans se faire disrupter.

🏦 Analyse croisée : Visa & Mastercard

1. Présentation rapide des entreprises

Visa et Mastercard, ce sont les deux piliers incontournables de l’infrastructure mondiale des paiements.

Tu ne les vois pas, mais elles sont partout : cartes bancaires, paiements en ligne, terminaux de paiement, applications fintech…

Elles n’émettent pas de cartes elles-mêmes : elles fournissent le réseau.

Leur modèle repose sur un système de commissions prélevées à chaque transaction. Aucun risque de crédit, juste un flux constant lié à l’activité économique mondiale.

Ces deux géants profitent de tendances séculaires :

• La fin progressive du cash 🪙

• La digitalisation des paiements

• L’expansion du e-commerce

• Et surtout : l’adoption massive du paiement électronique dans les marchés émergents

Elles ont aussi un avantage concurrentiel immense : un moat (avantage structurel) basé sur les effets de réseau, la confiance des consommateurs et la complexité à les remplacer.

2. Dernières nouvelles & chute du cours

Sur les deux dernières semaines, Visa (V) a chuté d’environ -8 %, et Mastercard (MA) de près de -9 %. Si une rotation de marché vers les secteurs cycliques et énergétiques y a contribué, un autre facteur a pesé lourd : la montée en puissance des stablecoins, notamment portés par des géants comme Walmart et Amazon.

🔄 Rotation sectorielle & volatilité macro

• Les investisseurs se sont tournés vers les secteurs résilients — énergie, matières premières — au détriment des valeurs de croissance comme V et MA, jugées sensibles à l’inflation et aux taux d’intérêt prolongés sur lesquels la Fed doute : baisser ou non ?

💸 Stablecoins : menace pour le modèle transactionnel

• Des rapports récents indiquent que Walmart et Amazon explorent le lancement de stablecoins USD pour… bypasser les frais de carte Visa/Mastercard

• Le jour où l’info est venue, Visa a enregistré une baisse d’environ 5 %, et Mastercard 4,7 %, effaçant plus de 60 milliards de dollars de capitalisations combinées

🧩 Bénéfice vs. risque : structurel mais long terme

Ces stablecoins menacent le modèle commission à chaque transaction — Walmart/Amazon visant à économiser entre 2–3 % de frais (soit potentiellement ~14 milliards $/an économisés par Walmart)

Pourtant, les analystes jugent cette menace exagérée à court terme : adoption lente, conservatisme des consommateurs, frictions réglementaires .

De plus, Visa et Mastercard ne restent pas inactifs : elles développent leurs propres programmes stables, tokenisation, rapidité client…

🔍 En résumé

• La baisse récente des cours s’explique par une combinaison de rotation sectorielle, l’effet stablecoin (perçue comme une disruption potentielle), et l’incertitude sur les taux.

• Sur le fond, le business reste sain mais le marché anticipe déjà une possible érosion des revenus par transaction dans l’avenir…

👉 Ce qui pose la question : prévoyants ou trop pessimistes ?

3. Valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

✅ Visa (V)

• PER actuel : ~33

• Croissance prévue du bénéfice par action : +12 %/an

• Prix actuel : 338 $

• Zone d'achat idéale : 300 $ mais pas sûr qu’elle retourne si bas pour le moment, un bon point d’entrée dès 320 $

✅ Mastercard (MA)

• PER actuel : ~37

• Croissance prévue du BPA : +14 %/an

• Prix actuel : 533 $

• Zone d'achat idéale : 470 $, mais déjà intéressant vers 500 $

Mastercard a un profil un peu plus “agressif” que Visa :

• Elle pousse fort sur l’innovation : IA, paiements B2B, QR codes, wallets

• Elle investit massivement pour capter des relais de croissance

Son multiple est plus élevé, mais aussi plus justifié par sa croissance supérieure.

🧠 À retenir : Ces deux actions sont des piliers défensifs du portefeuille long terme, avec des fondamentaux solides, des marges exceptionnelles, et une visibilité rare.

Pour moi, la baisse récente est une opportunité de renforcer, pas un signal de vente.

Tesla (TSLA) – Le pari de l’autonomie et de l’IA

1. Présentation rapide de l’entreprise

Tesla est l’un des leaders mondiaux de la mobilité électrique. Fondée par Elon Musk, l’entreprise s’est forgée une place unique dans l’univers automobile, en mêlant ingénierie, intelligence artificielle et vision futuriste.

Au-delà des voitures électriques, Tesla se positionne désormais comme une entreprise technologique à part entière, investissant massivement dans trois domaines clés :

• La conduite autonome (via son logiciel FSD – Full Self-Driving)

• Les robotaxis

• L’intelligence artificielle incarnée par le robot humanoïde Optimus

Tesla ne vend plus seulement des véhicules : elle construit une plateforme logicielle et énergétique censée transformer nos modes de vie et de transport.

2. Dernières nouvelles : Robotaxis, IA et Musk en maître d’orchestre

Tesla vient d’annoncer le lancement de sa première flotte de robotaxis à Austin (Texas), composée de 10 à 20 véhicules Model Y équipés du logiciel FSD. Mais contrairement à l’image souvent véhiculée, ces robotaxis ne sont pas encore totalement autonomes : chaque voiture sera accompagnée d’un employé Tesla chargé de surveiller la conduite.

Cette stratégie progressive reflète les défis réglementaires et technologiques que Tesla doit encore surmonter. Musk continue pourtant de promettre une montée en puissance rapide du service, avec une expansion massive prévue d’ici fin 2026.

Mais ce n’est pas tout :

• Tesla veut transformer la possession automobile avec un modèle “Uber + Airbnb” : les propriétaires de Tesla pourraient bientôt louer leur véhicule à la flotte de robotaxis.

• Parallèlement, la société mise gros sur Optimus, un robot humanoïde censé automatiser de nombreuses tâches physiques. Pour l’instant, les prototypes impressionnent… mais restent loin d’un déploiement commercial à grande échelle.

Enfin, ces annonces arrivent dans un contexte délicat pour Tesla :

• Les ventes de voitures électriques sont en baisse, notamment à l’international.

• La concurrence (notamment chinoise avec BYD) gagne du terrain.

• Tesla a dû baisser ses prix, rognant sur ses marges.

• Le marché américain reste son bastion, mais sa part de marché s’y est effondrée : de 75 % début 2022 à 43,5 % aujourd’hui.

3. Valorisation : Acheter, conserver ou vendre ?

Le cas Tesla divise.

Points positifs :

• Une avance technologique réelle dans les logiciels embarqués et l’architecture des véhicules.

• Des ambitions claires dans la mobilité autonome, la robotique et l’IA.

• Une capacité à attirer les talents, l’attention médiatique, et les investisseurs long terme.

Mais :

• Le titre se négocie actuellement avec un PER d’environ 160, l’un des plus élevés du marché.

• Ce multiple suppose que Tesla va non seulement réussir son pari des robotaxis, mais aussi transformer plusieurs industries (mobilité, travail humain, énergie).

• Or à ce stade, ni les robotaxis ni Optimus n’ont prouvé leur viabilité économique.

• Les revenus automobiles sont en recul de 20 % sur un an, et la rentabilité est sous pression à cause des baisses de prix.

👉 Ma lecture :

Tesla est une entreprise exceptionnelle... mais à un prix qui intègre en partie les promesses futures. Le risque ? Que la réalité prenne plus de temps à se concrétiser que ce que le marché anticipe.

🔍 À court terme : Tesla semble surévaluée. La prudence s’impose.

🧭 À long terme : Si tu crois dans le pari des robotaxis et de l’automatisation par IA, Tesla reste une “option sur l’avenir”. Mais c’est une option chère.

🎯 Zone d’achat long terme : autour de 220 $ serait plus raisonnable.

Actuellement, à 322 $, il faut être prêt à assumer la volatilité... et les retards.

🧭 Réflexions finales & Pistes d’action

🧠 Sentiment de marché : optimisme sous tension

Les marchés restent résilients en apparence, mais sous la surface, le climat est nettement plus tendu qu’il n’y paraît.

Oui, les indices majeurs comme le S&P 500 ont réussi à se maintenir proches de leurs sommets historiques… mais le moteur qui les pousse aujourd’hui n’est pas la croissance économique — c’est l’espoir.

Espoir d’une désescalade au Moyen-Orient.

Espoir que la Fed finira par baisser ses taux malgré une inflation toujours trop élevée.

Espoir que l’IA et la tech compenseront le ralentissement réel de l’économie.

Mais cet optimisme s’effrite doucement :

• L’indice de sentiment “Greed & Fear” commence à reculer.

• Les données macro montrent un essoufflement : consommation, production, immobilier en berne.

• Et les tensions géopolitiques (Iran/Israël) restent explosives malgré des gestes d’apaisement.

Le marché n’a pas paniqué, mais il devient méfiant.

💡 Convictions de la semaine

✅ Visa & Mastercard :

Des fondamentaux toujours solides malgré la pression à court terme (taux, stablecoins).

La chute récente est une opportunité de renforcement progressif, surtout sous les 500 $ pour MA et 320 $ pour V.

Leur moat reste intact, et les valorisations redeviennent un peu plus raisonnables.

⚠️ Tesla :

Un titre à manipuler avec précaution.

Oui, la vision est fascinante (robotaxis, IA, Optimus), mais la valorisation actuelle laisse peu de place à l’erreur.

Pour les investisseurs long terme convaincus, la patience est de mise. Sinon, mieux vaut rester en dehors pour l’instant.

📈 Or, énergie, défensives :

Dans un monde incertain, les secteurs refuges reprennent de l’élan.

L’or reste recherché, surtout en cas de regain de tensions.

Les actions défensives (santé, consommation de base, utilities) méritent d’être surveillées de près — elles pourraient tirer leur épingle du jeu en cas de ralentissement.

🔍 À surveiller la semaine prochaine

🗓 Powell & la Fed :

Les marchés attendent plus de clarté sur la trajectoire des taux.

🛢 Évolution du conflit Iran/Israël :

Un blocage du détroit d'Ormuz, même temporaire, provoquerait un choc pétrolier immédiat.

Les marchés sont vulnérables à un tweet, une frappe, un incident.

💻 Tech & IA :

Les grandes valeurs tech ont rebondi, mais certaines comme Apple ou Nvidia restent sous pression.

L’arrivée de nouveaux partenariats ou d’annonces produit pourrait raviver l’euphorie… ou accentuer la correction.

💶 Zone euro :

Inflation et croissance en demi-teinte.

Les indicateurs PMI de la semaine prochaine pourraient donner un signal fort sur la direction à venir pour l’euro et les marchés européens.

🎬 Mot de la fin

Le marché reste haussier... mais nerveux.

Dans ce genre de contexte, la meilleure stratégie, c’est la discipline.

Construire son portefeuille avec des actifs de qualité, diversifier, ajuster à la marge… mais ne pas courir après le bruit de court terme.

Ceux qui résistent aux émotions — peur comme euphorie — seront toujours ceux qui traversent les tempêtes avec le moins de dégâts… et parfois, les plus belles opportunités.

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