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Tech en Ébullition, Or au Sommet, Fed sous Pression... Récap hebdo (09/06 - 13/06)

Sommaire

Tu crois que les marchés sont calmes ?

Qu’il ne se passe rien de fou cette semaine ?

❌ Détrompe toi.

La tech explose avant de flancher en fin de semaine.

L’or dépasse les 3 400 $.

Les investisseurs attendent les baisses de taux comme des enfants à Noël.

Mais pendant ce temps… moins de 50 % des actions tiennent au-dessus de leur moyenne long terme.

Alors, on est où là ?

Dans un bull market solide ?

Ou sur une corde raide, au bord du vide ?

Dans cette newsletter, on va décortiquer tout ça ensemble :

  • Ce que disent vraiment les derniers chiffres d’inflation

  • Pourquoi les techs flambent alors que les insiders, eux, vendent

  • Et si certaines actions sont encore à acheter… ou s’il est déjà trop tard.

Installe-toi bien.

📊 Tendances et analyse du marché

📉 Côté macro : inflation & taux

Les dernières données d’inflation sont tombées. Et elles ont surpris… dans le bon sens.

  • L’inflation globale aux États-Unis (indice CPI) n’a augmenté que de 0,1 % en mai, soit +2,4 % sur un an.

  • Les anticipations d’inflation des ménages, elles, reculent à 3,2 %.

Traduction :

La pression des prix s’allège un peu, ce qui redonne de l’air à la Fed.

Et forcément, les marchés se projettent déjà…

👉 Première baisse des taux attendue dès septembre.

Pendant ce temps, le dollar s’est affaibli fortement – au plus bas depuis plusieurs années – et les taux à 10 ans sont en recul.

C’est le cocktail parfait pour… l’or.

💰 Résultat ? L’once d’or dépasse les 3 400 $, porté par la baisse du dollar et les tensions géopolitiques.

🌍 Politique commerciale et tensions mondiales

Côté relations internationales, les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine reprennent un ton plus… constructif.

  • On parle de levée partielle des contrôles à l’export.

  • D’accords autour des terres rares.

Mais l’ambiance reste tendue.

Les États-Unis se préparent à évacuer certaines ambassades au Moyen-Orient.

Alors qu’Israël a lancé une offensive contre l’Iran.

Ces bruits de bottes ont relancé l’intérêt pour les valeurs refuge comme l’or… et aussi pour le pétrole, qui a bondi avant de se stabiliser.

📈 Les gagnants & perdants de la semaine

C’est la tech qui a porté le marché.

  • Le Nasdaq surperformait largement avant la fin de semaine.

  • Le secteur des semi-conducteurs rebondit fort : le SOX (indice des semi) grimpe de 30 % depuis ses plus bas d’avril.

  • Nvidia ou Oracle profitent à fond de la hype autour de l’IA.

Derrière, la conso discrétionnaire tire aussi son épingle du jeu, notamment grâce à l’innovation et à la reprise de certains segments.

À l’inverse :

  • Le secteur retail souffre du ralentissement de la demande.

  • L’agroalimentaire encaisse la hausse des coûts (protéines, matières premières).

  • Et dans la santé, le biotech est divisé : entre essais cliniques ratés et belles annonces de fusions.

Côté énergie, c’est plus mitigé :

Les pétrolières ont rebondi, mais les tensions autour du biodiesel ou les ruptures de contrat pèsent.

😬 Sentiment des investisseurs

Les marchés montent, oui…

Mais tout le monde n’y croit pas.

  • Le Fear & Greed Index reste en territoire "avidité"… mais il plafonne.

  • Moins de 50 % des actions sont au-dessus de leur moyenne mobile à 200 jours.

  • Et les insiders (dirigeants, fondateurs) vendent bien plus qu’ils n’achètent.

👉 En clair : les gros indices avancent… mais sur des jambes fines.

Les investisseurs veulent croire à une baisse des taux + un atterrissage en douceur.

Mais en coulisse, ça reste fragile.

🔍 Analyse d’actions

Comme chaque semaine, je t’emmène dans les coulisses de deux entreprises cotées que j’ai sélectionnées pour leur actualité marquante et leur potentiel à long terme.

L’objectif, ici, c’est pas de jouer aux devinettes ou de faire du bruit avec des “pépites” toutes les semaines.

Mais d’analyser en profondeur des sociétés solides, innovantes, ou parfois controversées… pour t’aider à décider si elles méritent une place dans ton portefeuille long terme.

Et cette semaine, deux gros morceaux à décrypter :

  1. Adobe (ADBE)

    Un leader historique du logiciel créatif, qui veut se réinventer grâce à l’IA. Bon ou mauvais pari ? On regarde ça ensemble.

  2. Oracle (ORCL)

    Une vieille maison de la tech qui revient sur le devant de la scène grâce au cloud et à une stratégie IA ultra-agressive. Mais à quel prix ?

Pour chaque entreprise, on va passer au crible :

✔️ Le contexte et les dernières actus

✔️ Les moteurs de croissance à surveiller

✔️ Et surtout : la valorisation. Acheter, conserver ou vendre ? On tranche.

On commence tout de suite avec Adobe.

Tu veux me donner les infos complémentaires à intégrer ?

🧠 Adobe – Le géant créatif peut-il vraiment dominer l’IA ?

🏢 Présentation rapide

Adobe, c’est le leader mondial des logiciels créatifs et marketing.

Photoshop, Illustrator, Premiere Pro, Acrobat... ce sont leurs bébés.

Mais depuis deux ans, l’entreprise cherche à passer à l’ère suivante :

👉 l’intégration massive de l’intelligence artificielle dans ses produits.

Objectif ?

Maintenir sa domination… tout en répondant aux nouveaux acteurs IA natifs comme Midjourney, Runway, ou Canva.

📊 Analyse des résultats

➡️ Chiffres clés :

  • Chiffre d’affaires : 5,87 Mds $ (+11 % YoY) – record historique

  • EPS ajusté : 5,06 $ (vs 4,97 $ attendu) – +13 % YoY

  • Free cash-flow : 2,19 Mds $

  • Marge opérationnelle ajustée : 45,5 %

Autrement dit : Adobe a tout battu.

Les attentes des analystes. Les guidances. Et même sa propre prévision.

➡️ Par segment :

  • Digital Media (Creative Cloud, Acrobat) : 4,35 Mds $ (+11,3 % YoY)

  • Digital Experience (Marketing Cloud, Analytics) : 1,46 Mds $ (+9,8 % YoY)

Ce qui impressionne ?

C’est que la croissance reste à deux chiffres, malgré la taille de l’entreprise et un marché concurrentiel.

➡️ Ce qui tire la machine : l’IA

Adobe a clairement pivoté vers une stratégie IA-first :

  • Leurs outils comme Firefly, Acrobat AI Assistant ou GenStudio boostent les abonnements.

  • Leur ARR IA direct dépasse les prévisions de 250 M$ pour l’année.

  • Et plus de 700 millions d’utilisateurs actifs mensuels exploitent déjà ces nouvelles fonctionnalités.

Ils misent sur une IA entraînée de manière éthique (avec contenus licenciés), ce qui rassure les entreprises.

Un vrai différenciateur face à la jungle juridique des générateurs d’images IA open source.

➡️ Quelques points à noter :

  • Ils ont racheté pour 3,5 Mds $ d’actions ce trimestre.

  • Leur trésorerie nette reste solide : 5,7 Mds $ de cash pour 6,2 Mds $ de dette.

  • La base d’abonnés augmente, tout comme l’usage des nouvelles fonctions IA.

Bref, exécution au cordeau. Adobe prouve qu’elle reste une machine bien huilée.

💰 Valorisation – Acheter, conserver ou vendre ?

Aujourd’hui, le titre ADBE s’échange à 391 $.

Soit un PER de 25, contre une moyenne historique autour de 44.

À première vue, c’est attractif.

Mais il y a une vraie question de fond :

➡️ Est-ce qu’Adobe est encore le leader incontesté, ou est-ce qu’elle est en train de se faire disrupter par l’IA ?

Parce que si l’IA rend la création plus simple, plus rapide, plus accessible…

Alors peut-être que des concurrents plus agiles vont grignoter le marché.

Et malgré la qualité des résultats, les marchés restent prudents :

Le cours de l’action reste volatile. Les insiders vendent plus qu’ils n’achètent.

📌 En termes de valorisation pure :

  • Croissance du BPA attendue : +11 %/an

  • PER cible “raisonnable” à ce rythme : ~25

  • ➡️ Ce qui donne un prix juste autour de 350 $

👉 Conclusion :

Si tu crois qu’Adobe va réussir son virage IA, le point d’entrée commence à devenir intéressant.

Mais si tu as des doutes sur sa capacité à innover plus vite que les nouveaux entrants, tu peux préférer attendre un repli plus net pour entrer.

🎯 Verdict personnel :

C’est une belle entreprise, bien gérée, avec des chiffres solides.

Mais pas encore un achat évident. Plutôt un “conserver”, voire un “acheter sur faiblesse” si le prix retombe vers les 350 $.

🧠 Oracle – De dinosaure de la tech à géant de l’IA ?

🏢 Présentation rapide

Pendant des années, Oracle était synonyme de bases de données pour grandes entreprises.

Un mastodonte solide mais un peu poussiéreux…

Mais ça, c’était avant.

Depuis 2 ans, Oracle s’est radicalement transformée pour devenir un acteur clé de l’infrastructure cloud et IA.

Et aujourd’hui, elle ne se contente plus d’héberger des données… elle les alimente directement dans les modèles d’intelligence artificielle les plus avancés au monde.

Elle est partenaire stratégique de Nvidia et OpenAI dans le projet Stargate (500 Mds $ d’investissement), avec un objectif simple : devenir la colonne vertébrale du cloud IA mondial.

📊 Analyse des résultats

➡️ Chiffres clés du trimestre :

  • Chiffre d’affaires : 15,9 Mds $ (+11 % YoY)

  • Bénéfice par action (BPA ajusté) : 1,70 $ (vs 1,64 $ attendu)

  • Croissance cloud infrastructure (IaaS) : +52 %

  • Croissance cloud globale (IaaS + SaaS) : +27 %

  • Guidance 2026 revue à la hausse : 67 Mds $ de CA attendu (+16 %)

➡️ Ce qui alimente cette croissance :

  1. Explosion des commandes cloud IA

    • Le backlog (commandes futures) a bondi de +41 %

    • Oracle prévoit +70 % de croissance cloud en FY2026

    • 400 000 GPU Nvidia GB200 en commande pour l’IA

  2. Capex massif mais assumé

    • 9,1 Mds $ d’investissement en 2025

    • 25 Mds $ prévus en 2026 pour étendre les data centers

    • 23 centres multicloud déjà en service, 47 prévus en plus

  3. SaaS en progression constante

    • Les clients basculent vers les solutions intégrées Oracle

    • Gains de part de marché sur les ERP cloud (suite logicielle complète)

  4. Position unique sur l’IA

    • Les bases de données Oracle servent de socle sécurisé pour entraîner des LLMs (modèles d’IA)

    • Offre "Cloud@Customer" en croissance de +104 % : Oracle amène son cloud chez le client

📈 Résultat : +14 % sur le cours après l’annonce. Et certains analystes visent 275 $ d’ici fin 2025.

Mais attention : tout n’est pas rose.

➡️ Les zones de fragilité :

  • Les marges sont sous pression à cause des investissements massifs.

  • Le free cash flow est négatif ce trimestre.

  • Le PER grimpe à 50, ce qui rend le titre très exigeant en termes de croissance future.

💰 Valorisation – Acheter, conserver ou vendre ?

Avec une croissance attendue de +13 % du BPA/an, Oracle affiche de solides perspectives.

Mais à 213 $, on parle d’un PER de 50.

Alors que son historique tourne plutôt autour de 30.

Même avec une forte croissance, la valorisation paraît tendue :

  • Un PER médian de 30 avec 13 % de croissance annuelle → Prix juste ≈ 140 $

  • On est donc très au-dessus de ce point d’équilibre.

📌 Conclusion :

  • Si tu es déjà investi → Bravo, c’est un gros gagnant cette semaine.

  • Si tu n’es pas encore entré → Prudence. Le titre est suracheté à court terme.

  • Mieux vaut attendre un repli vers 140 $ pour initier une position.

🎯 Verdict personnel :

Oracle est en pleine mutation. Sa stratégie cloud & IA est cohérente, ambitieuse, et visiblement efficace.

Mais aujourd’hui, le prix intègre déjà beaucoup de bonnes nouvelles.

👉 Pour moi : garder si tu es dedans, attendre si tu es dehors.

C’est un dossier long terme à surveiller… mais pas à n’importe quel prix.

🧭 Réflexions finales & pistes d’action

🧭 Résumé du sentiment de marché

Les marchés poursuivent leur hausse… mais tous les voyants ne sont pas au vert.

✅ D’un côté :

  • L’inflation ralentit.

  • La Fed pourrait baisser ses taux dès septembre.

  • L’IA et le cloud boostent la tech comme jamais.

❌ De l’autre :

  • Moins de 50 % des actions sont au-dessus de leur moyenne long terme.

  • Les dirigeants d’entreprise vendent davantage qu’ils n’achètent.

  • La hausse des indices repose sur très peu de valeurs (Nvidia, Apple, Oracle…).

👉 En résumé : un marché optimiste, mais fragile.

Il avance… mais il suffirait d’un choc (géopolitique, inflation surprise, conflit majeur) pour tout faire tanguer.

💡 Convictions fortes de la semaine

  1. L’IA continue de redéfinir les gagnants

    • Oracle et Adobe montrent que les anciens leaders peuvent se réinventer.

    • Les budgets cloud explosent. Ceux qui hébergent ou optimisent l’IA deviennent les nouvelles plateformes stratégiques.

  2. L’or est sur ses plus hauts

    • Au-dessus de 3 400 $, il attire à nouveau les regards.

    • Entre tensions au Moyen-Orient et baisse du dollar, c’est une protection à long terme.

  3. Les petites valeurs restent à la traîne

    • Le Russell 2000 ne suit pas le S&P 500.

    • Cela pourrait être une opportunité… mais seulement si les conditions macro s’améliorent vraiment.

🔎 À surveiller la semaine prochaine

  • 📅 Réunion de la Fed (décision sur les taux, prévisions à suivre de très près)

  • 🏭 Indicateurs d’activité US & Chine (PMI, production industrielle)

  • 🛢️ Évolution du pétrole & or (très sensibles aux tensions géopolitiques)

  • 📊 Sentiment de marché : est-ce que les petites capitalisations et les autres secteurs vont enfin suivre la tech ?

🎁 Conclusion

On est dans une phase d’optimisme prudent.

Le marché croit à un “soft landing” et à une baisse des taux sans trop de dégâts.

Mais attention : il suffit que l’un des piliers du narratif flanche (comme une inflation qui repart, ou une escalade militaire) pour changer la donne.

👉 Ce n’est pas le moment de faire all-in, ni de sortir totalement.

C’est le moment de renforcer ce qui tient, alléger ce qui est cher, et surveiller de près les signaux faibles.

Et d’ici là… garde ton esprit lucide, et ton portefeuille aligné avec ta vision long terme.

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Les informations fournies le sont à titre informatif uniquement et ne doivent pas être considérées comme des conseils en investissement. Vous êtes entièrement responsables de vos investissements. Investir comporte des risques de pertes en capital.

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