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Les marchés sont euphoriques... Récap hebdo (28/04 - 02/05)

Sommaire

Tu sens ce truc bizarre dans l’air ?

Comme si les marchés savaient quelque chose… mais qu’ils ne nous disaient pas tout.

📈 Le S&P 500 vient d’enchaîner 8 jours de hausse d’affilée, une première depuis des mois.

Mais attends… pendant ce temps-là, le PIB recule, l’inflation colle, les taux patinent, et les tensions commerciales avec la Chine reprennent de plus belle.

Alors pourquoi est-ce que la Bourse grimpe ?

Qu’est-ce que les investisseurs voient que toi, tu ne vois peut-être pas encore ?

Dans cette newsletter, on va décortiquer tout ça.

👉 Les vraies raisons derrière la hausse

👉 Les signaux contradictoires de l’économie

👉 Et surtout, les actions qui tirent leur épingle du jeu… pendant que d’autres prennent l’eau.

C’est parti !

🧭 Tendances et analyse du marché

Cette semaine, les marchés ont continué leur marche en avant… mais pas sans turbulences sous la surface.

📉 Facteurs macroéconomiques : des signaux contradictoires

L’économie américaine donne des signaux difficiles à interpréter.

  • Le PIB du 1er trimestre est en recul de -0,3 %. Une contraction qui surprend après des mois de croissance résiliente.

  • Pourtant, les dépenses des consommateurs et les revenus sont en légère hausse. Autrement dit : les ménages continuent de consommer, même dans un contexte incertain.

  • Du côté de l’emploi, c’est plus mitigé : les créations d’emplois privés sont plus faibles que prévu.

Et l’inflation ?

Le core PCE – l’indicateur préféré de la Fed – reste collant. Pas de baisse franche pour l’instant, ce qui complique la lecture de la politique monétaire à venir.

➡️ La question d'une baisse des taux en juin reste ouverte… mais loin d’être acquise.

En parallèle, les discussions commerciales reprennent entre les États-Unis et plusieurs partenaires stratégiques (Chine, Corée du Sud, Japon, Inde).

Résultat : beaucoup d’incertitudes, et un impact direct sur les prévisions des entreprises.

📈 Gagnants & perdants de la semaine

Les grandes gagnantes ?

🧠 Les entreprises liées à l’IA et à la tech, comme META ou Microsoft, ont brillé après des publications solides.

Le marché récompense l’investissement dans les technologies d’avenir, même dans un climat tendu.

Autre gagnant : le secteur financier, porté par des résultats au-dessus des attentes pour plusieurs banques et fintechs.

À l’opposé, certains secteurs souffrent :

  • L’énergie, qui a vu le prix du pétrole chuter fortement en avril (avant un léger rebond cette semaine).

  • La consommation de base, avec des entreprises qui révisent à la baisse leurs prévisions à cause des pressions sur les marges (tarifs douaniers, matières premières).

  • Les industrielles, également fragilisées par le retour des incertitudes commerciales.

📊 Sentiment des investisseurs : vers un optimisme prudent

Le ton a clairement changé depuis le début du mois d’avril.

On est passé de la peur à un optimisme prudent, voire une certaine neutralité constructive.

Les bonnes surprises sur les résultats ont rassuré… mais les risques sont toujours là.

👉 D’un côté, une majorité des entreprises du S&P 500 ont battu les attentes (avec +16 % de croissance moyenne des bénéfices).

👉 De l’autre, beaucoup de dirigeants restent prudents dans leurs prévisions. Les tensions commerciales, les taux, et la géopolitique pèsent encore lourd dans la balance.

Les investisseurs avancent donc avec un mot d’ordre : "espérer, mais vérifier".

🔍 Analyse d’actions : 12 entreprises passées au crible

Cette semaine, on est entré dans le dur des résultats trimestriels.

📈 12 entreprises — dont 10 cotées aux États-Unis et 2 en France — viennent de publier leurs résultats pour le 1er trimestre 2025.

L’occasion parfaite de voir comment elles s’en sortent dans un contexte macro compliqué :

  • Une économie qui ralentit,

  • Une inflation tenace,

  • Des tensions commerciales qui reprennent,

  • Et une Fed toujours sous pression.

Certaines sociétés ont surpris tout le monde.

D’autres montrent des signes de fatigue.

Pour chaque action, je vais te donner :

  • Les infos clés du trimestre : résultats, annonces, projets, etc.

  • Ce que l’entreprise révèle sur l’état actuel de l’économie.

  • Et surtout : est-ce une opportunité d’achat, faut-il rester à l’écart, ou prendre ses bénéfices ?

Objectif : t’aider à mieux comprendre les dynamiques en jeu…

… et à faire tes choix d’investissement avec plus de lucidité et de confiance.

💳 Visa (V) – Solide comme un roc numérique

On commence par Visa et comme souvent, les résultats de Visa… c’est du costaud. Mais sous les bons chiffres, il y a aussi quelques nuances à décrypter.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Visa a enregistré un chiffre d'affaires de 9,6 milliards de dollars, en hausse de +9 % sur un an, porté par :

  • Un volume de paiements en hausse de +8 % (à taux de change constants),

  • Une progression de +13 % des volumes transfrontaliers,

  • Et 60,7 milliards de transactions traitées, soit +9 % vs l’an dernier.

Même après un contexte macro tendu, la consommation reste résiliente, selon le PDG Ryan McInerney. Visa continue donc de surfer sur la vague de la digitalisation des paiements, notamment grâce :

  • À sa présence mondiale (plus de 4,7 milliards de cartes en circulation),

  • À des innovations comme l’intégration avec l’USDC (stablecoin) et des outils d’IA contre la fraude.

À noter : Visa vient aussi d’annoncer un rachat d’actions massif de 30 milliards $, en plus des 4,5 milliards $ déjà effectués ce trimestre. Ça soutient le BPA et récompense les actionnaires… mais ça soulève aussi une question : manque-t-on d'opportunités de croissance organique ?

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Visa n’échappe pas aux turbulences mondiales :

  • Inflation toujours tenace, ce qui rend les prévisions plus floues,

  • Ralentissement du PIB américain (-0,3 %), qui pourrait affecter la consommation,

  • Et surtout : des tensions commerciales avec la Chine qui reprennent.

Mais Visa s’en sort bien pour deux raisons :

  1. Son modèle ne porte aucun risque de crédit (contrairement aux banques),

  2. Son activité repose sur les volumes de transaction, pas sur les taux d’intérêt ou le crédit.

Résultat : malgré le bruit macro, Visa continue de croître tranquillement, grâce à des fondamentaux solides et une demande structurelle de paiements digitaux.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~33

  • PER médian historique : ~31

  • Croissance attendue du BPA : +12 %/an

  • Prix actuel : 347 $

  • Zones d’achat idéales : 300 $ puis 280 $

Visa n’est clairement pas donnée en ce moment… mais pour un investisseur long terme, c’est une valeur défensive de grande qualité.

💳 Mastercard (MA) – La finance numérique en mode croisière… avec un turbo IA

Mastercard reste l’un des piliers de l’infrastructure financière mondiale.

Et ce T1 2025 le confirme : croissance solide, rentabilité élevée, et des projets tournés vers l’innovation (paiements intelligents, IA, blockchain).

📰 Dernières nouvelles & analyse

Des chiffres très solides au T1 2025 :

  • Chiffre d’affaires : 7,3 milliards $, en hausse de +14 % (ou +17 % à taux de change constant)

  • Résultat net : 3,28 milliards $, +9 %

  • BPA dilué : 3,59 $, en hausse de +11 %

  • Marge opérationnelle : 57,2 %

👉 Les leviers de croissance :

  • Volume de paiements en hausse de +9 %, à 2 400 milliards $

  • Volume cross-border (transfrontalier) +15 %

  • Transactions traitées : +9 %

  • Revenus issus des services à valeur ajoutée : +16 %, portés par les solutions de cybersécurité, d’authentification et d’engagement client

🔧 Côté innovation :

  • Lancement de Mastercard Agent Pay pour les “Agentic Payments” (intégration avec Microsoft et OpenAI)

  • Partenariat stratégique avec Corpay pour améliorer les paiements transfrontaliers B2B

💰 Capital return :

  • 2,5 milliards $ de rachat d’actions

  • 694 millions $ de dividendes versés

🎯 Résultat : une entreprise toujours ultra rentable, et désormais très orientée vers l’avenir de la tech financière.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Dans un environnement compliqué, Mastercard s’en sort très bien. Pourquoi ?

  • Les volumes de paiement restent résilients, soutenus par la consommation dans les pays développés.

  • Les transactions transfrontalières reprennent, avec le rebond du tourisme et du commerce international.

  • Le modèle de Mastercard est “capital-light” : elle ne prête pas d’argent, elle orchestrationne les paiements. Pas d’exposition directe au risque de crédit.

Et surtout, Mastercard anticipe les transformations à long terme :

  • Intégration de l’intelligence artificielle dans ses process,

  • Exploration de l’IA générative dans le paiement vocal ou prédictif,

  • Déploiement de solutions blockchain et stablecoins (USDC) sur certains marchés.

👉 Un business model résilient + une stratégie tech offensive = combo gagnant, même dans la tempête.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~38

  • PER médian historique : ~38

  • Croissance attendue du BPA : +14 %/an

  • Prix actuel : ~559 $

  • Zone d’achat idéale : 480 $ et moins

À ce niveau, Mastercard reste une valeur qualitative, mais :

  • Un peu chère à court terme,

  • Mais justifiée par sa rentabilité (marge opé > 57 %), sa croissance régulière, et son rôle central dans l’économie numérique.

🧳 Booking (BKNG) – Le roi du voyage en ligne reste bien assis sur son trône

Booking vient de publier ses résultats du 1er trimestre 2025, et même si le bénéfice net baisse fortement… tout n’est pas si simple. On décortique ça ensemble.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Booking a réalisé 46,7 milliards de dollars de réservations brutes, en hausse de +7 % sur un an (+10 % en données constantes), avec 319 millions de nuitées réservées.

Les revenus atteignent 4,76 milliards $ (+8 %), mais c’est surtout le bénéfice ajusté qu’il faut regarder :

  • BPA en hausse de +22 % à 24,81 $,

  • EBITDA en hausse de +21 % à 1,1 milliard $.

👉 Le modèle "marchand" (où Booking encaisse les paiements directement) représente désormais 59 % des transactions sur Booking.com. Ça leur permet de capter plus de marge et de maîtriser davantage l’expérience utilisateur.

Enfin, Booking continue de racheter ses actions : 1,8 milliard $ de rachat ce trimestre, avec encore 25,9 milliards $ d'autorisation restante.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Malgré un climat mondial incertain (PIB en baisse, inflation persistante, tensions géopolitiques), Booking tire parti de sa diversification mondiale.

Son PDG Glenn Fogel parle d’un "bon début d’année" et insiste sur la résilience du secteur, même face à l’instabilité.

Quelques éléments clés :

  • La hausse des réservations montre que les gens continuent de voyager, malgré les prix élevés.

  • Le modèle digital de Booking lui permet de réagir vite et d’ajuster ses marges.

  • La demande pour les hébergements alternatifs (type Airbnb) continue de croître à deux chiffres.

Bref, Booking s’adapte à une réalité post-COVID où le voyage devient plus hybride (loisirs + pro) et plus personnalisé.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~30

  • PER médian historique : ~30

  • Croissance attendue du BPA : +15 %/an

  • Prix actuel : 5 202 $

  • Zone d’achat idéale : 4 900 $, puis 4 650 $

On est clairement sur une action de croissance mature, avec :

✅ Des marges solides,

✅ Une capacité d’innovation forte (paiements, IA, "connected trip"),

✅ Et une gestion financière exemplaire.

🎧 Spotify (SPOT) – De la musique à la machine à cash ?

Pendant longtemps, Spotify a été vu comme un géant du streaming… qui ne gagnait pas d’argent.

Mais les choses changent. Et vite.

Avec ses résultats du T1 2025, Spotify confirme sa métamorphose en entreprise rentable, tout en continuant d’attirer de nouveaux utilisateurs à un rythme impressionnant. Décryptage.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Spotify affiche une performance solide sur presque tous les indicateurs clés :

  • Revenus : 4,19 milliards €, en hausse de +15 % sur un an.

  • Abonnés Premium : 268 millions, +12 % YoY — c’est le meilleur 1er trimestre depuis 2020.

  • Utilisateurs actifs mensuels (MAUs) : 678 millions, +10 %.

  • Free cash flow : 534 millions €, un record pour un premier trimestre.

Même si le résultat net est freiné par une charge exceptionnelle de 75 millions € de cotisations sociales liée à l’explosion du cours de l’action, le résultat opérationnel atteint 509 millions €, soit 12,1 % de marge, un record pour un T1.

Côté produits, Spotify continue de diversifier :

  • Podcasts toujours en croissance.

  • Livres audio narrés par IA disponibles dans 29 langues.

  • Concerts Near You : une playlist personnalisée pour découvrir les concerts locaux.

  • Expansion du Partner Program pour créateurs vidéo à 9 nouveaux marchés.

Et du côté pub ?

  • Les revenus publicitaires progressent de +8 % malgré des pressions sur les prix.

  • Les canaux automatisés (comme Spotify Ad Exchange) deviennent centraux pour les revenus ads.

Bref, Spotify devient une plateforme multimédia globale, bien plus qu’un simple service musical.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Spotify est relativement protégé des gros chocs macro :

  • Son modèle 100 % digital n’est pas exposé aux chaînes d’approvisionnement ou aux tarifs douaniers.

  • Les abonnements mensuels, peu coûteux (~5 € par mois), en font un “petit plaisir accessible”, même en période de ralentissement économique.

Et malgré l’inflation et un PIB US en recul, les utilisateurs restent fidèles — et paient.

Ce type de produit a un effet “anti-crise”, à condition que l’engagement reste fort.

Spotify y répond par :

  • Des contenus personnalisés (grâce à l’IA),

  • Des services complémentaires (concerts, livres audio),

  • Et un focus clair sur la rentabilité et la maîtrise des coûts (marketing et personnel en baisse).

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~93

  • PER médian historique : ~67

  • Croissance attendue : +38 %/an

  • Prix actuel : 644 $

  • Zone d'achat raisonnable sous 500$, dans l'idéal 450$

Spotify n’est plus une boîte en hypercroissance à pertes.

C’est désormais une entreprise :

✅ Rentable,

✅ Avec un free cash flow solide,

✅ Une base d’utilisateurs immense (et encore en croissance),

✅ Et une stratégie long terme bien définie.

Mais son PER élevé implique une certaine prudence à court terme.

Les investisseurs paient cher la croissance — il ne faut donc pas qu’elle ralentisse trop vite.

🧠 S&P Global (SPGI) – Le cerveau silencieux de la finance mondiale

Tu ne la vois pas à la télé, mais elle est partout.

S&P Global, c’est le système nerveux des marchés financiers : données, notations, indices, benchmarks… Sans elle, le monde boursier tournerait au ralenti.

Et ses résultats du 1er trimestre 2025 confirment sa solidité. Voyons ça.

📰 Dernières nouvelles & analyse

S&P Global a généré 3,78 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de +8 % sur un an.

Le bénéfice net progresse de +10 % à 1,09 milliard $, avec un BPA ajusté à 4,37 $, en hausse de +9 %.

Les segments les plus forts :

  • Ratings : boosté par un regain d’activité sur les marchés obligataires,

  • Indices : alimenté par les hausses boursières et les flux vers les ETF.

Ce qui est marquant : la marge d’exploitation ajustée atteint 50,8 %, preuve d’un business modèle ultra rentable et scalable.

S&P continue donc de se concentrer sur ses activités cœur : données financières, notations, indices et intelligence de marché.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

S&P Global est ce qu’on appelle une valeur “tout-terrain”.

Quand les marchés montent ➜ plus d’indices gérés, plus de volume, plus de revenus.

Quand les marchés baissent ➜ les investisseurs cherchent plus de données, plus de notations, plus d’analyse.

Et même dans le contexte actuel — croissance molle, incertitude sur les taux, tensions commerciales — SPGI s’en sort très bien.

Pourquoi ?

  • Sa diversification (cinq divisions solides),

  • Des revenus récurrents (abonnements),

  • Et surtout, une position dominante avec des effets de réseau et des coûts de changement très élevés pour ses clients.

Autrement dit : même dans la tempête, SPGI vend les cartes et la boussole.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~38

  • PER médian historique : ~38

  • Croissance attendue du BPA : +11%/an

  • Prix actuel : ~506 $

  • Zone d’achat idéale : 420-410 $

C’est cher ? Oui.

Mais c’est une qualité exceptionnelle, avec :

✅ Une rentabilité énorme (marge opérationnelle > 50 %),

✅ Une visibilité sur les revenus (abonnements + contrats longs),

✅ Une croissance régulière, même dans les creux économiques,

✅ Un historique de hausse du dividende sur 50 années consécutives.

📊 Fair Isaac Corporation – Le cerveau derrière le crédit… et une machine à cash bien huilée

FICO, c’est la société qui alimente les décisions de crédit de millions d’Américains grâce à son fameux “FICO Score”.

Mais ce que peu savent, c’est que FICO est aussi devenu un champion de la rentabilité logicielle, avec un business model ultra scalable.

📰 Dernières nouvelles & analyse

FICO a publié un trimestre record :

  • Chiffre d’affaires total : 498,7 millions $, en hausse de +15 % YoY

  • Revenus issus des “Scores” : 297 millions $, soit une hausse de +25 %, tirée par les crédits hypothécaires (+48 %), auto (+16 %) et conso (+1 %)

  • Bénéfice net : 162,6 millions $, en hausse de +25 %

  • BPA : 7,81 $, en hausse de +27 %

  • Marge opérationnelle ajustée : 58 %, un niveau exceptionnel dans l’industrie

Côté logiciel, c’est plus stable :

  • Revenus software : 202 millions $ (+2 % YoY)

  • Le taux de rétention net des revenus récurrents est encore solide (DBNRR global à 102 %, mais en baisse)

  • Le plateforme ARR progresse (+17 % YoY), mais le non-platform ARR recule légèrement (-3 %)

En résumé, la croissance vient essentiellement des activités “Scores”, cœur historique de FICO.

À noter aussi :

  • FICO continue de racheter ses actions (près de 380 millions $ sur le trimestre)

  • L’entreprise reste très généreuse avec ses actionnaires malgré une dette en hausse

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Le contexte économique joue en faveur de FICO, malgré les apparences :

✅ Montée des taux d’intérêt → plus de prudence dans l’octroi de crédit → plus de recours aux “scores” pour les décisions.

✅ Ralentissement du PIB → les banques et institutions cherchent à affiner leur gestion du risque → FICO gagne en importance.

✅ Digitalisation de la finance → les outils analytiques de FICO sont indispensables dans une ère où les décisions doivent être data-driven.

Mais attention :

  • Si le volume global de crédits accordés ralentit trop, la croissance pourrait aussi freiner côté "Scores"

  • Le segment logiciel, qui apporte des revenus récurrents, montre des signes de maturité

FICO reste cependant résilient et central dans l’infrastructure du crédit.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~84

  • PER médian historique : ~52

  • Croissance du BPA attendue : +30%/an

  • Prix actuel : 2048$

  • Zone d'achat raisonnable sous 1600$, dans l'idéal 1430$

FICO est cher, mais justifié :

✅ Monopole quasi-intégré sur les scores de crédit aux US

✅ Marge opérationnelle exceptionnelle

✅ Rendements élevés sur le capital investi

✅ Vision long terme avec transition progressive vers le SaaS

C’est une action de qualité premium, peu exposée aux cycles boursiers, mais qui mérite un point d’entrée réfléchi.

🧠 Microsoft (MSFT) – L’Empire du Cloud et de l’IA ne ralentit pas

Tu cherches un exemple de Big Tech qui délivre trimestre après trimestre, tout en redéfinissant l’infrastructure numérique mondiale ?

Ne cherche pas plus loin que Microsoft.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Microsoft a frappé fort :

  • Chiffre d’affaires : 70,1 milliards $, en hausse de +13 % (ou +15 % à taux de change constant)

  • Résultat net : 25,8 milliards $, soit +18 %

  • BPA (bénéfice par action) dilué : 3,46 $, également en hausse de +18 %

  • Cash flow opérationnel : 37 milliards $ sur le trimestre

Le moteur de cette performance ?

➡️ Le Cloud et l’IA, sans surprise.

  • Microsoft Cloud atteint 42,4 milliards $ de CA, en hausse de +20 %.

  • Azure et services associés : +33 %, preuve de la puissance de l’offre cloud face à AWS.

  • Microsoft 365 (bureautique pro) grimpe encore de +11 %, tandis que Dynamics 365 bondit de +16 %.

Côté grand public :

  • Xbox progresse modestement (+8 % sur les contenus et services),

  • Et Bing (recherche + pub) s’envole de +21 %.

Et ce n’est pas que de la croissance : Microsoft a aussi reversé 9,7 milliards $ aux actionnaires ce trimestre en dividendes et rachats.

En résumé ?

Une croissance saine, des marges fortes, une rentabilité exemplaire. Microsoft joue dans une autre ligue.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Dans un monde de :

  • Croissance molle (PIB US en recul),

  • Inflation persistante,

  • Taux d’intérêt élevés,

  • Et tensions géopolitiques croissantes…

Microsoft reste en apesanteur.

Pourquoi ?

  • Son exposition au Cloud et à l’IA répond aux besoins structurels des entreprises : automatisation, productivité, réduction des coûts.

  • Ses revenus sont hautement récurrents (abonnements Microsoft 365, licences, services cloud).

  • Et son exécution opérationnelle est parmi les meilleures de la tech.

Même en environnement difficile, les entreprises ne coupent pas sur leur infrastructure numérique. Au contraire : elles investissent plus pour gagner en efficacité — et Microsoft est l’outil numéro un pour ça.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~32

  • PER médian historique : ~34

  • Croissance attendue du BPA : +14 %/an

  • Prix actuel : 435 $

  • Zone d’achat idéale : 375 $ et moins

Microsoft n’est pas bon marché.

Mais on ne paie pas pour de la hype : on paie pour une machine à cash éprouvée, avec :

✅ Une croissance régulière,

✅ Des marges supérieures à 45 %,

✅ Une diversification extrême (Cloud, IA, jeux, productivité, pub),

✅ Et une équipe dirigeante (Satya Nadella) d’une rare efficacité.

🌐 Meta (META) – L’IA et la pub en pilote automatique

Meta vient de signer un trimestre impressionnant.

Publicité, intelligence artificielle, rentabilité... tout est en croissance. Mais attention, un nuage réglementaire européen pourrait bien venir gronder à l’horizon.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Le chiffre d’affaires du T1 2025 atteint 42,3 milliards $, en hausse de +16 % par rapport à l’an dernier.

Le bénéfice net bondit de +35 % à 16,6 milliards $, avec un BPA dilué de 6,43 $ (+37 %).

👉 Les moteurs de cette performance :

  • Augmentation de 10 % du prix moyen par publicité, malgré seulement +5 % d’impressions.

  • Forte croissance dans les applications du groupe (Facebook, Instagram, WhatsApp).

  • Une base d’utilisateurs toujours en hausse : 3,43 milliards de personnes actives quotidiennement dans la “Family of Apps”.

Et côté IA ?

  • Meta AI approche 1 milliard d’utilisateurs mensuels.

  • Gros investissements dans les data centers et les infrastructures cloud : CapEx record de 13,7 milliards $ ce trimestre.

Enfin, Meta a :

  • Racheté pour 13,4 milliards $ d’actions,

  • Et versé 1,3 milliard $ de dividendes — oui, Meta verse désormais un dividende.

Mais tout n’est pas parfait :

La Commission Européenne considère que le modèle d’abonnement “sans pub” ne respecte pas le Digital Markets Act (DMA). Meta prévoit une modification de l’offre qui pourrait sérieusement affecter les revenus en Europe dès le T3.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Meta montre une résilience exceptionnelle dans un environnement économique incertain :

  • Repli du PIB US, mais la publicité numérique résiste grâce à la data et aux outils IA.

  • Taux élevés ? Pas d’impact direct sur Meta, qui n’a pas besoin d’emprunter massivement.

  • Tensions géopolitiques ? Le groupe est global, mais la dépendance à l’Europe (pour les revenus pubs) le rend sensible à la régulation.

Et avec une trésorerie de 70 milliards $, Meta peut continuer à investir massivement… même si le coût du hardware augmente.

👉 En clair : Meta reste largement immunisé aux cycles économiques classiques, mais plus exposé aux risques réglementaires (particulièrement en Europe).

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~21

  • PER médian historique : ~26

  • Croissance attendue du BPA : +12 %/an

  • Prix actuel : 597 $

  • Zone d’achat idéale : 490 $ et moins

Meta est dans une phase de renaissance financière, avec :

✅ Une base publicitaire très rentable,

✅ Une avance sérieuse en IA générative,

✅ Une diversification en cours (dividendes, hardware, cloud IA).

Mais le titre a beaucoup monté. Et la menace réglementaire européenne pourrait devenir un catalyseur de volatilité.

🍎 Apple (AAPL) – Résilient… mais sous pression

Apple reste une machine à cash impressionnante.

Mais entre des tensions avec la Chine, une croissance ralentie de l’iPhone, et des interrogations sur l’avenir de ses relais de croissance… on sent que le géant de Cupertino entre dans une nouvelle phase de son histoire.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Apple a publié un chiffre d'affaires de 95,4 milliards $, en hausse de +5 % sur un an, avec un bénéfice net de 24,8 milliards $ (+5 %) et un BPA record pour un trimestre de mars : 1,65 $, en hausse de +8 %.

Les moteurs :

  • iPhone 16e : légère hausse des ventes à 46,8 milliards $ (+1,9 %), toujours la moitié des revenus.

  • Services : croissance de +12 %, atteignant 26,6 milliards $, un plus haut historique, porté par iCloud, Apple Music, App Store, AppleCare…

  • Mac et iPad : hausse respectives de +6,7 % et +15,1 %, grâce aux nouvelles puces Apple Silicon.

Mais Apple reste très dépendant de l’iPhone, et son chiffre d’affaires en Chine a reculé de 2,3 %, à 16 milliards $ — un signal d’alerte, étant donné la pression concurrentielle locale et les tensions politiques.

Côté actionnaires :

  • Apple annonce un nouveau programme de rachat d’actions de 100 milliards $.

  • Le dividende est relevé de +4 % à 0,26 $/action.

En résumé : Apple délivre. Mais les marges de manœuvre se réduisent.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Apple est en première ligne face aux tensions commerciales :

  • Ses ventes en Chine souffrent de boycott implicite de marques américaines.

  • Pour réduire ce risque, Apple déplace sa production vers l’Inde et le Vietnam, notamment pour les iPhones destinés au marché US.

Et en contexte de :

  • Croissance mondiale molle,

  • Inflation encore persistante,

  • Taux d’intérêt élevés,

Apple peut s’appuyer sur :

✅ Une base installée massive et fidèle,

✅ Des revenus récurrents croissants (services),

✅ Et une position de trésorerie solide (28 milliards $ de cash, malgré la baisse des placements à court terme).

Apple s’adapte, mais il devient plus vulnérable aux tensions géopolitiques et à la pression réglementaire (enquête antitrust, protection des données...).

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~32

  • PER médian historique : ~29

  • Croissance attendue du BPA : +9 à 10 %/an

  • Prix actuel : ~205 $

  • Zone d’achat idéale : 175$ et moins

Apple reste une valeur de qualité exceptionnelle, mais :

  • Le titre n’est plus bon marché,

  • La croissance ralentit (notamment hors services),

  • Et la concurrence monte (Samsung, Huawei, Xiaomi, services cloud alternatifs…).

📦 Amazon (AMZN) – Un géant plus rentable, plus rapide, plus ambitieux

2024 a été l’année du redressement opérationnel.

2025 démarre fort : croissance, rentabilité et innovation au programme.

Et AWS (le cloud maison) joue plus que jamais un rôle central dans cette transformation.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Amazon affiche une solide performance au T1 2025 :

  • Chiffre d’affaires : 155,7 milliards $, en hausse de +9 % (+10 % hors effets de change)

  • Résultat net : 17,1 milliards $, soit +64 % sur un an

  • BPA : 1,59 $ vs 0,98 $ un an plus tôt

  • Résultat opérationnel : 18,4 milliards $, en hausse de +20 %

Par segments :

  • AWS (cloud) : 29,3 milliards $, +17 %, marge opé à 39 %

  • Amérique du Nord : 92,9 Mds $, +8 %, avec 5,8 Mds $ de résultat opérationnel

  • International : 33,5 Mds $, +5 %, avec 1,0 Md $ de résultat opérationnel

👉 Côté innovation :

  • Alexa+ devient un véritable assistant IA (gratuit pour les membres Prime)

  • Project Kuiper (satellites pour Internet dans les zones rurales) en phase de lancement

  • Trainium2 & Amazon Bedrock permettent aux clients cloud d’exécuter l’IA plus vite et moins cher

  • Nouveaux produits IA : Amazon Nova Premier, Nova Sonic, Nova Act SDK

👉 Côté retail :

  • Nouvelles fonctionnalités d’achats via IA dans l’app Amazon

  • Extension de Saks sur Amazon pour le luxe

  • Partenariats avec Michael Kors, Laura Mercier, The Ordinary…

🟢 Bref : Amazon devient une plateforme technologique totale, bien plus qu’un site e-commerce.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Malgré une croissance du PIB en berne et des taux toujours élevés :

  • Le e-commerce continue de croître à un rythme stable, avec une préférence pour la rapidité et la commodité (atouts d’Amazon)

  • Le cloud AWS bénéficie de la transformation numérique des entreprises

  • L’IA générative crée une nouvelle vague de demande pour les services cloud (entraînement, inférence, déploiement)

Et côté coûts ?

  • Amazon maîtrise mieux ses dépenses, tout en maintenant une infrastructure logistique ultra performante

  • Son programme de livraison rurale progresse (4 Mds $ d’investissements prévus d’ici 2026)

En somme, Amazon est bien positionné pour absorber les chocs économiques tout en captant les grandes tendances structurelles (IA, cloud, services, automatisation).

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~30

  • PER médian historique : ~64

  • Croissance attendue du BPA : +17-18 %/an

  • Prix actuel : ~190 $

  • Zone d’achat idéale : 180 $ et moins

À ce niveau de prix, Amazon reste attractif pour les investisseurs long terme :

✅ Croissance continue des revenus,

✅ Forte rentabilité retrouvée,

✅ Position dominante dans deux secteurs critiques : e-commerce & cloud,

✅ Forte avance technologique en IA (via AWS).

⚡ Schneider Electric (SU) – L’ingénierie au service de la décarbonation… et de la rentabilité

Schneider Electric continue d’affirmer sa position de leader mondial dans l’automatisation industrielle, la gestion de l’énergie et les solutions numériques durables.

Dans un contexte mondial incertain, le groupe affiche une croissance solide, portée par des investissements massifs dans les data centers et les infrastructures critiques.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Au T1 2025, Schneider Electric a enregistré :

  • Chiffre d’affaires : 9,325 milliards €, en hausse de +7,4 % en organique

  • Secteur Energy Management : +9,6 %

  • Secteur Industrial Automation : -0,9 %, impacté par la lente reprise de la demande dans l'automatisation discrète

  • Croissance portée par :

    • Les États-Unis : +15,2 % organique

    • L’Inde et l’Asie-Pacifique : +9 à +13 %

👉 Points forts du trimestre :

  • Très bonne dynamique dans les Data Centers (+ double chiffre), notamment en Amérique du Nord et en Asie

  • Solide progression dans les infrastructures énergétiques (réseaux, eau, transport)

  • Poursuite de la croissance dans les services numériques et logiciels SaaS : AVEVA affiche une croissance de +14 % de son revenu récurrent annuel (ARR)

  • Acquisition de Motivair (solutions de refroidissement liquide pour HPC) et création d'une JV avec StarCharge pour l’infrastructure de recharge VE en Europe

Mais :

  • La division Produits progresse peu (+1 %), pénalisée par la faiblesse du secteur résidentiel

  • L’Europe de l’Ouest affiche une baisse de -3,6 %, freinée par l’Allemagne, le Royaume-Uni et les retards sur les projets Data Centers

🟢 En résumé : croissance solide, dynamique très favorable sur les segments structurants (Data Centers, software, infrastructures), mais une Europe en repli et des marchés résidentiels sous pression.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Dans ce contexte compliqué, Schneider tire son épingle du jeu grâce à :

✅ Son exposition aux infrastructures critiques (réseaux, transport, data centers)

✅ Sa transition vers un modèle plus logiciel et récurrent (SaaS via AVEVA, ETAP, etc.)

✅ Son empreinte globale multi-hub qui amortit les chocs localisés

✅ Son alignement sur des tendances de long terme : électrification, digitalisation, durabilité

Le groupe bénéficie en outre de mesures actives pour atténuer l’impact des droits de douane, notamment via une chaîne d’approvisionnement agile.

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~28

  • PER médian historique : ~26

  • Croissance attendue du BPA : +14 %/an

  • Prix actuel : 215 €

  • Zone d’achat idéale : sous 195 €, puis autour de 180 €

À détenir pour s’exposer à la transition énergétique, aux data centers et à l’automatisation industrielle dans un cadre européen robuste.

🛢️ Total Energies (TTE) – De l’or noir à l’électricité verte

Malgré un environnement incertain, Total Energies montre une capacité impressionnante à conjuguer performance financière, diversification énergétique et discipline capitalistique.

📰 Dernières nouvelles & analyse

Total Energies affiche un résultat net ajusté de 4,2 milliards $ pour le T1 2025, en ligne avec le T4 2024 mais en baisse de -18 % vs T1 2024, en raison de la baisse des prix de l’énergie et de marges de raffinage plus faibles.

Chiffres clés :

  • Production d’hydrocarbures : 2,56 millions barils/jour, +4 % sur un an

  • Cash-flow opérationnel : 7,0 milliards $

  • Dividende trimestriel : 0,85 €/action, +7,6 % sur un an

  • Programme de rachat d’actions de 2 milliards $ maintenu

🧠 Les moteurs :

  • Exploration & Production solide, avec de nouveaux projets au Brésil, USA, Malaisie, Argentine…

  • LNG (gaz naturel liquéfié) : revenus stables, mais volatilité due au conflit Russie-Ukraine

  • Électricité intégrée : production en hausse de +18 %, croissance des capacités renouvelables à 27,8 GW (+18 % sur un an)

Mais :

  • Le raffinage en Europe est sous pression (marges faibles, baisse du biofuel), pénalisant le segment Downstream

  • Environnement de prix plus bas (Brent < 70 $ depuis avril), ce qui pèse sur les anticipations de croissance

🔋 Côté transition énergétique :

  • Acquisition de projets solaires et éoliens au Canada, Allemagne et Afrique

  • Démarrage d’une grande ferme éolienne offshore à Taïwan

  • Projets d’hydrogène vert avec Air Liquide et RWE

🌍 En résumé : un trimestre solide, avec un portefeuille de plus en plus diversifié, mais une pression sur les marges raffinage et une volatilité géopolitique persistante.

🌍 Impact des tendances macroéconomiques

Total Energies navigue dans un environnement complexe :

  • Tensions commerciales (USA/Chine, Russie/Ukraine)

  • Volatilité du pétrole (Brent entre 60 $ et 70 $)

  • Marge de raffinage en Europe en fort repli (-59 % vs T1 2024)

Mais plusieurs atouts :

✅ Une intégration verticale : pétrole, gaz, électricité, renouvelables

✅ Une flexibilité géographique : projets dans plus de 130 pays

✅ Une stratégie de transition progressive vers des énergies bas carbone, sans sacrifier la rentabilité

💡 Le groupe se positionne comme un acteur hybride : toujours exposé aux hydrocarbures (fort cash-flow), mais en pleine transformation vers une logique “multi-énergies” (LNG, électricité, hydrogène, stockage).

💸 Analyse de la valorisation : acheter, conserver ou vendre ?

  • PER actuel : ~10

  • PER médian historique : ~8

  • Croissance attendue du BPA : ~+5 à 7 %/an

  • Prix actuel : ~51 €

  • Zone d’achat idéale : sous 50 €

À acheter pour son rendement généreux, sa diversification vers les renouvelables et son rôle encore central dans l’énergie mondiale.

🧠 Réflexions finales et pistes d’action

📊 Résumé du sentiment de marché

Cette semaine, les marchés ont affiché un optimisme prudent.

Le S&P 500 signe 8 séances consécutives de hausse, porté par des résultats d’entreprises globalement solides, en particulier dans la tech (Microsoft, Meta, Amazon) et les paiements (Visa, Mastercard).

Mais sous la surface, plusieurs signaux contradictoires :

  • Le PIB US recule au T1 2025 (-0,3 %), ce qui interroge sur la solidité réelle de la croissance.

  • L’inflation reste tenace, notamment le Core PCE, rendant une baisse des taux incertaine pour juin.

  • Le marché obligataire envoie des signaux de volatilité, et les tensions commerciales repartent (Chine, Europe).

Bref, un marché qui grimpe… mais dans un climat moins lisible qu’il n’y paraît.

La prudence reste de mise, surtout sur les valorisations déjà tendues.

💡 Convictions fortes de la semaine

1. Microsoft (MSFT) et Amazon (AMZN)

➡️ Les deux géants affichent une croissance forte, rentable et bien positionnée sur l’IA.

➡️ Ce sont des piliers défensifs à croissance intégrée, parfaits pour un portefeuille long terme.

✅ À conserver, voire à renforcer sur repli.

2. Meta (META)

➡️ Très belle exécution, forte progression sur l’IA et les revenus publicitaires…

⚠️ … mais attention aux risques réglementaires en Europe.

✅ À surveiller de près. Achat sur faiblesse possible.

3. Visa & Mastercard (V, MA)

➡️ Modèle hyper rentable, peu cyclique, parfaitement positionné sur la digitalisation des paiements.

➡️ Très bons résultats, mais valorisation élevée.

✅ Idéal à long terme. À acheter sur correction uniquement.

4. Spotify (SPOT)

➡️ Entrée dans une phase de maturité rentable, avec une vraie discipline financière.

✅ À garder pour ceux qui visent une croissance digitale stable, mais à éviter à court terme à cause d’une valorisation élevée.

5. FICO et S&P Global (SPGI)

➡️ Deux entreprises essentielles à l’infrastructure financière mondiale, avec des marges et des positions dominantes uniques.

✅ Qualité premium. À acheter sur repli pour du rendement régulier et une croissance prévisible.

6. Schneider Electric & TotalEnergies

➡️ Excellente résilience européenne, dans des secteurs critiques (infrastructures et énergie).

➡️ Schneider combine digitalisation + énergies propres, TotalEnergies avance dans sa transition.

✅ Deux titres défensifs, solides pour l’Europe. À intégrer sur zones d’achat.

🔭 À surveiller la semaine prochaine

  • Décision de la Fed (taux) : Le marché attend des signaux sur une éventuelle baisse dès juin.

  • Données emploi US (NFP) : Une surprise pourrait raviver la volatilité.

  • Évolution du pétrole (WTI) : en dessous des 70 $, impact direct sur les valeurs de l’énergie.

Et bien sûr : les tensions géopolitiques (Chine, Russie, Iran) restent en arrière-plan, avec un potentiel impact sur les secteurs énergie, tech et industrie.

🎯 Conclusion

➡️ Reste investi, mais reste sélectif.

➡️ Favorise les leaders sectoriels à forte visibilité, comme Microsoft, Visa ou SPGI.

➡️ Et garde du cash : les belles opportunités arrivent souvent après les excès d’euphorie.

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