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Deep dive : Nvidia, trop tard pour acheter ? Ou début d’un empire ?

Sommaire

Tu veux une stat qui va te retourner le cerveau ?

Nvidia a généré plus de 130 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur 2024.

C’est deux fois plus que l’année précédente.

Et plus de 115 milliards viennent d’un seul secteur : l’intelligence artificielle.

C’est simple : Nvidia, c’est devenu la pelle pendant la ruée vers l’or de l’IA.

Tu vois passer son nom partout. Tu entends parler de ses puces dans tous les data centers du monde.

Mais… est-ce que tout ça justifie vraiment une valorisation aussi délirante ?

Est-ce qu’on assiste à la naissance d’un empire technologique… ou à la montée en flèche d’une bulle prête à exploser ?

Dans cet article, je vais t’expliquer pourquoi Nvidia est devenue la star absolue de Wall Street —

comment elle gagne (vraiment) de l’argent, quels sont ses vrais concurrents, où elle peut encore grandir…

et surtout : est-ce qu’il est encore temps d’investir, ou est-ce déjà trop tard ?

Que fait Nvidia, exactement ?

Nvidia, c’est bien plus qu’un simple fabricant de cartes graphiques.

À l’origine, l’entreprise s’est fait connaître grâce à ses GPU GeForce, destinés aux gamers.

Mais depuis quelques années, elle s’est transformée en infrastructure essentielle de l’intelligence artificielle mondiale.

Son métier ?

Concevoir des puces électroniques ultra-puissantes capables de traiter d’énormes volumes de calculs en parallèle.

Et ces puces ne servent plus seulement à jouer : elles alimentent aujourd’hui les data centers, les modèles d’intelligence artificielle, les superordinateurs scientifiques, les voitures autonomes, les robots industriels et même les systèmes de santé.

Nvidia se définit désormais comme une entreprise de "computing accéléré".

Autrement dit, elle construit les fondations technologiques nécessaires pour exécuter les calculs les plus complexes du XXIe siècle.

💰 Ses principales sources de revenus

Nvidia répartit son activité en 5 segments :

1. Data Center – Le cœur du business (≈89 % des ventes totales)

  • Chiffre d’affaires : 39,1 milliards $ au 1er trimestre 2025

  • Cela inclut la vente de GPU spécialisés pour l’IA (comme les H100 et les nouveaux Blackwell B200), mais aussi des serveurs complets (DGX), des systèmes en rack (NVLink, SuperPOD), et l’accès à DGX Cloud.

  • Utilisés pour entraîner des IA géantes comme ChatGPT, Llama, Gemini...

2. Gaming

  • Représente environ 3,8 milliards $ sur 1er trimestre 2025

  • Vente de cartes graphiques (RTX 5090, 5080, 5070...) et de technologies comme DLSS pour booster les performances graphiques.

  • Clientèle : les gamers, créateurs, développeurs.

3. Professional Visualization

  • 509 millions $ ce trimestre.

  • Produits haut de gamme pour l’industrie (design 3D, CAO, rendu, simulation).

  • Utilisé dans l’architecture, la médecine, le cinéma, etc.

4. Automotive & Robotics

  • 567 millions $ de revenus.

  • Puces et logiciels embarqués dans les véhicules autonomes, les robots, et les systèmes d’aide à la conduite (ADAS).

  • Partenariats récents : Toyota, GM, Hyundai.

5. OEM & Autres

  • Catégorie diversifiée (licences, composants pour partenaires, etc.).

🧠 Qui sont les clients de Nvidia ?

Les clients de Nvidia sont très diversifiés, mais tous ont un point commun : ils ont besoin de puissance de calcul.

Les hyperscalers (géants du cloud) :

  • Amazon AWS, Microsoft Azure, Google Cloud, Oracle.

  • Ils achètent des GPU Nvidia en volume pour fournir des services IA à leurs propres clients.

Les laboratoires d’intelligence artificielle :

  • OpenAI, Meta, Anthropic, xAI, etc.

  • Ils s’appuient sur les puces Nvidia pour entraîner leurs grands modèles de langage (LLM).

Les entreprises industrielles :

  • Tesla, Siemens, Verizon, Mayo Clinic, etc.

  • Nvidia leur fournit des solutions spécifiques pour l'automobile, la santé, la génomique, la robotique.

Les gouvernements :

  • Des États investissent massivement dans des "AI Factories", avec Nvidia comme fournisseur central.

Nvidia n'est pas juste un vendeur de matériel.

C’est devenu un partenaire stratégique pour les plus grandes organisations du monde.

⚙️ Quel est son modèle économique ?

Nvidia adopte un modèle hybride : à la fois produit, plateforme et service.

1. Vente de matériel haut de gamme :

  • GPU, serveurs (DGX), racks de calcul, cartes RTX.

  • Marges très élevées : plus de 70 % de marge brute hors éléments exceptionnels

2. Logiciels propriétaires & plateformes IA :

  • Nvidia développe ses propres écosystèmes logiciels :

    • CUDA (programmation sur GPU)

    • Omniverse (jumeaux numériques et visualisation 3D)

    • NVIDIA NIM (microservices IA)

  • Ces outils fidélisent les développeurs et les entreprises.

3. Cloud et abonnements (Infrastructure-as-a-Service) :

  • Accès à DGX Cloud : une plateforme cloud pour entraîner des modèles IA.

  • Nvidia facture à l’usage (heures de calcul), ce qui génère des revenus récurrents et évolutifs.

👉 Ce modèle donne à Nvidia une double barrière à l’entrée :

  1. Sa maîtrise technologique unique (pas d’équivalent en termes de performance GPU).

  2. Son écosystème logiciel verrouillé, qui rend ses clients dépendants sur le long terme.

Est-ce que Nvidia gagne (vraiment) de l’argent ?

Spoiler : oui. Et même beaucoup. Mais allons plus loin.

📈 Une croissance spectaculaire du chiffre d’affaires

Nvidia a généré 44,1 milliards de dollars de revenus au premier trimestre 2025.

C’est +12 % par rapport au trimestre précédent, et +69 % comparé à l’année dernière.

Sur l’ensemble de l’exercice 2024, le chiffre d’affaires s’élève à 130,5 milliards $, soit +114 % en un an…

La machine commerciale tourne à plein régime, portée par l’explosion de la demande en IA.

💸 Une rentabilité massive (malgré une charge exceptionnelle)

Au dernier trimestre, Nvidia a enregistré un bénéfice net de 18,8 milliards $

Mais attention : ces chiffres incluent une charge exceptionnelle liée à des puces H20 bloquées pour l’export en Chine, à cause de restrictions imposées par le gouvernement américain.

Si on exclut cette perte, le bénéfice net aurait atteint 23,6 milliards $ et la marge brute serait remontée à 71,3 %

Conclusion : même avec une “pénalité” géopolitique massive, Nvidia reste très rentable.

⚖️ Une entreprise solide financièrement

  • Cash disponible (liquidités + placements court terme) : 53,7 milliards $

  • Dette totale (long terme) : 8,5 milliards $

➡️ Nvidia n’a aucun problème de liquidité. Elle peut autofinancer sa croissance, ses rachats d’actions et ses investissements en R&D.

À noter aussi : sur le dernier trimestre, Nvidia a généré 26,1 milliards $ de free cash flow, un niveau rarement vu à cette échelle

📊 Des marges ultra-élevées

Même avec la charge exceptionnelle du trimestre :

  • Marge brute : 60,5 %

  • Marge brute hors effet H20 : 71,3 %

  • Marge opérationnelle : 53 %

  • Marge nette ajustée : environ 54 %

C’est largement au-dessus de la majorité des entreprises technologiques.

Même Apple ou Microsoft tournent autour de 45 à 50 % de marge brute.

En résumé

  • Nvidia grandit à vitesse folle (+69 % de CA sur un an).

  • Elle est très rentable, même avec des imprévus géopolitiques.

  • Elle dispose de beaucoup de cash et très peu de dettes.

  • Et elle génère un free cash flow colossal, trimestre après trimestre.

Bref, sur le plan financier, Nvidia est une machine de guerre bien huilée.

Mais est-ce que cette dynamique peut durer ? C’est ce qu’on va voir dans la suite...

Qui sont les concurrents de Nvidia ?

Nvidia règne aujourd’hui sur le marché des GPU pour l’intelligence artificielle.

Mais ce trône est très convoité.

🥊 Les principaux concurrents

1. AMD (Advanced Micro Devices)

  • Son architecture Instinct MI300X cherche à concurrencer les puces H100 et B200 de Nvidia.

  • Avantage : des prix plus agressifs.

  • Limite : l’écosystème logiciel (CUDA) reste une barrière d’entrée forte pour AMD.

2. Intel

  • Avec ses puces Gaudi 2 et 3 (ex-Habana Labs), Intel tente de rattraper le retard.

  • En 2024, Gaudi 3 a affiché des performances prometteuses… mais les ventes restent marginales face à Nvidia.

3. Google, Amazon, Microsoft (TPU, Trainium, Azure AI)

  • Ces géants du cloud développent leurs propres puces IA pour réduire leur dépendance à Nvidia.

  • Mais même eux continuent d’acheter massivement des GPU Nvidia. Pourquoi ?

    Parce que Nvidia reste leader sur la performance, la compatibilité, et l’écosystème.

4. Startups spécialisées (Cerebras, Groq, Graphcore, Tenstorrent)

  • Beaucoup de promesses, peu de parts de marché.

  • Nvidia domine toujours grâce à son avance industrielle, ses brevets, et son réseau de partenaires.

🏆 Pourquoi Nvidia reste (encore) imbattable

  • Écosystème logiciel fermé : CUDA, TensorRT, Omniverse, NIM…

    Ce sont des outils puissants qui rendent les clients captifs.

  • Performance inégalée : ses nouvelles puces Blackwell (B200, GB200) explosent les benchmarks d’inférence IA.

    Jusqu’à 30x plus de throughput que la génération précédente selon MLPerf

  • Partenariats massifs : AWS, Azure, Google Cloud, Oracle, OpenAI, Meta, Foxconn, G42, et même des gouvernements (UAE, Arabie Saoudite).

  • Capacité de production : Nvidia a sécurisé des lignes prioritaires chez TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs.

📈 Un marché en hypercroissance

L’industrie des GPU pour l’intelligence artificielle est l’une des plus dynamiques au monde :

  • La demande explose : l’inférence IA (génération de tokens) a été multipliée par 10 en un an

  • Nvidia compare cette vague à Internet ou l’électricité : une infrastructure de base pour l’économie de demain.

  • Chaque pays veut sa “AI Factory” — et Nvidia est en train d’en construire partout dans le monde : aux États-Unis, au Japon, à Taïwan, aux Émirats, en Arabie Saoudite…

⚠️ Mais la pression monte…

  • Les gouvernements, notamment les États-Unis, veulent limiter les exportations de GPU vers la Chine.

    Nvidia a déjà perdu plus de 8 milliards $ de revenus potentiels sur son modèle H20

  • Les clients cherchent à diversifier leurs fournisseurs pour ne pas dépendre d’un seul acteur.

  • Et la concurrence investit des milliards pour rattraper son retard.

🧭 En résumé

  • Nvidia est le leader incontesté de l’accélération IA…

  • …mais elle fait face à une concurrence de plus en plus organisée et stratégique.

La vraie question maintenant, c’est :

jusqu’où peut-elle encore croître ?

Et c’est ce qu’on va explorer tout de suite.

Quelle est la marge de croissance restante pour Nvidia ?

Tu te demandes peut-être : à ce niveau de succès, Nvidia peut-elle vraiment encore croître ?

La réponse courte : oui. Et à une échelle difficile à imaginer.

🌍 Un marché colossal (et en pleine explosion)

Nvidia évolue dans un marché encore jeune, en phase d’hypercroissance : l’infrastructure de calcul pour l’intelligence artificielle.

Le fondateur Jensen Huang le répète : l’IA va devenir une infrastructure fondamentale, comme l’électricité ou Internet

Et Nvidia est en train de poser les câbles, les centrales, les serveurs.

Voici pourquoi leur potentiel est loin d’être saturé :

  • La demande en calcul IA a été multipliée par 10 en un an (juste pour l’inférence, c’est-à-dire la génération de réponses par les modèles)

  • Chaque pays veut construire sa propre “AI Factory” pour ne pas dépendre des autres.

  • Le nombre de clients (cloud, industrie, santé, défense, etc.) ne cesse de s’élargir.

➡️ Nvidia ne vend pas juste des puces : elle vend l’accès au cerveau du futur.

🚀 Nouveaux produits & percées technologiques

Nvidia continue d’innover à un rythme impressionnant.

Parmi les lancements récents :

  • Blackwell : la nouvelle génération de GPU (B200 et GB200) qui remplace les célèbres H100. Jusqu’à 30x plus performants sur l’inférence IA

  • DGX SuperPOD : superordinateur pour entraînement massif de modèles IA.

  • DGX Cloud Lepton : pour louer la puissance de calcul Nvidia via AWS, Google Cloud ou Azure.

  • NVLink Fusion, Spectrum-X : solutions pour interconnecter des millions de GPU dans des data centers.

  • Omniverse + Isaac : plateformes pour IA industrielle, jumeaux numériques, et robotique.

  • GeForce RTX 50 et DLSS 4 : côté gaming, Nvidia continue aussi d’innover (Switch 2, RTX Remix, etc.)

Sans parler des collaborations avec Google, AWS, Foxconn, OpenAI, SoftBank, etc., pour bâtir des superstructures IA partout sur la planète.

🔮 Projections des analystes

  • Chiffre d’affaires attendu pour Q2 2025 : 45 milliards $, malgré la perte de 8 milliards liée aux restrictions d’export vers la Chine

  • Marge brute prévue : autour de 72 %, signe que la rentabilité reste intacte même sous pression.

  • CapEx et dépenses en R&D en hausse : preuve que Nvidia continue à investir massivement dans sa croissance future.

Côté consensus, plusieurs analystes voient Nvidia dépasser les 200 milliards $ de chiffre d’affaires annuel d’ici 2026-2027 si la dynamique IA se maintient.

🧭 En résumé

  • Le TAM (Total Addressable Market) de Nvidia est immense, mondial, et en expansion rapide.

  • La société lance des produits à la frontière de la technologie.

  • Ses partenariats stratégiques multiplient les relais de croissance.

  • Et les analystes anticipent encore plusieurs années de croissance à deux chiffres.

Bref : ce n’est pas une fin de cycle, c’est le début d’une ère.

Mais… toute belle histoire a ses risques.

Et c’est exactement ce qu’on va voir dans la prochaine partie.

Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

Nvidia fait rêver : croissance folle, marges énormes, domination technologique.

Mais aucune entreprise n’est invincible. Voici les principaux risques à surveiller.

⚠️ Risque #1 – La régulation (et la géopolitique)

C’est le plus gros risque à court terme.

En avril 2025, le gouvernement américain a interdit à Nvidia d’exporter sa puce H20 vers la Chine sans licence spéciale.

Résultat : une charge exceptionnelle de 4,5 milliards de dollars liée aux invendus et engagements d’achats

Pire : l’entreprise estime qu’elle n’a pas pu livrer 2,5 milliards de dollars de commandes, et pourrait perdre 8 milliards supplémentaires au prochain trimestre.

➡️ Si les tensions Chine-USA se durcissent, Nvidia pourrait perdre l’accès à des marchés clés. Et ces règles peuvent changer du jour au lendemain.

⚠️ Risque #2 – Une dépendance à quelques gros clients

Les géants du cloud (AWS, Azure, Google Cloud, Oracle) représentent l’essentiel de la demande actuelle.

Mais ces clients développent leurs propres puces IA (TPU, Trainium, etc.) pour réduire leur dépendance à Nvidia.

➡️ Si ces acteurs réduisent leurs achats, l’impact sur les revenus de Nvidia pourrait être massif.

⚠️ Risque #3 – Une valorisation très exigeante

Nvidia se paie actuellement à des multiples très élevés.

  • Le marché anticipe plusieurs années de croissance à deux chiffres.

  • La moindre déception (baisse des marges, ralentissement de l’IA, couac dans la supply chain) pourrait entraîner une correction brutale.

⚠️ Risque #4 – Dépendance à une chaîne d’approvisionnement fragile

Nvidia ne fabrique pas ses puces. Elle dépend principalement de TSMC, situé à Taïwan, pour la production.

En cas de catastrophe naturelle, conflit régional ou saturation des capacités, l’ensemble du business est menacé.

⚠️ Risque #5 – L’innovation des concurrents

AMD, Intel, et les hyperscalers investissent des milliards pour rattraper Nvidia.

Certes, Nvidia garde une longueur d’avance… mais dans la tech, le leadership ne tient jamais très longtemps sans pression.

⚠️ Risque #6 – Le ralentissement macroéconomique

Même si l’IA explose, les budgets des entreprises restent sensibles aux cycles économiques.

  • Une récession mondiale pourrait ralentir les investissements dans les data centers.

  • Le coût de l’énergie (essentiel pour l’IA) ou les hausses de taux peuvent peser sur les dépenses d’infrastructure.

📉 Et les erreurs passées ?

Nvidia a globalement bien piloté sa croissance.

Mais elle a déjà connu des ratés :

  • En 2018, elle a été lourdement affectée par l’éclatement de la bulle crypto.

  • En 2022, elle a subi un excès de stocks de GPU grand public.

  • En 2025, elle a mal anticipé les restrictions d’exportation vers la Chine, entraînant une charge de plusieurs milliards

➡️ Nvidia reste une entreprise exceptionnelle, mais pas infaillible. Et sa taille ne la protège pas de décisions politiques ou stratégiques mal calibrées.

🧭 En résumé

  • Nvidia fait face à des risques exogènes importants : géopolitique, régulation, dépendance fournisseurs.

  • Sa valeur boursière repose sur des attentes très élevées, ce qui laisse peu de marge à l’erreur.

  • Et son avenir dépend aussi de sa capacité à garder son avance technologique face à une concurrence féroce.

Dans la dernière section, on va tout synthétiser pour répondre à la question que tout le monde se pose :

Acheter, conserver ou vendre ?

Verdict – Acheter, Conserver ou Vendre ?

Alors, on fait quoi avec Nvidia ?

Est-ce qu’il faut acheter maintenant ? Garder ses positions ? Ou vendre et prendre ses gains ?

Voici une synthèse simple, point par point.

✅ Ce qui joue en faveur de Nvidia

  • Croissance explosive : +114 % de chiffre d’affaires en un an

  • Rentabilité exceptionnelle : marge brute ajustée à 71,3 %, bénéfice net ajusté à 23,6 milliards $ ce trimestre

  • Free cash flow massif : plus de 26 milliards $ générés en 3 mois

  • Leadership incontesté sur le marché de l’IA, avec un écosystème logiciel et matériel unique.

  • Pipeline de produits solides (Blackwell, DGX Cloud, Spectrum-X, etc.) et de nombreux partenariats stratégiques (Google, Foxconn, Oracle, OpenAI).

⚠️ Ce qui pourrait inquiéter

  • Forte dépendance à quelques clients hyperscalers (Amazon, Microsoft, Google).

  • Tensions géopolitiques : Nvidia a déjà perdu 8 milliards $ de ventes potentielles en Chine suite aux nouvelles restrictions

  • Valorisation élevée : même après le stock split, Nvidia se paie assez cher par rapport aux fondamentaux (le moindre faux pas pourrait faire mal).

  • Concurrence croissante (AMD, Intel, puces maison chez les géants du cloud).

📊 Ce que pensent les analystes

  • Le consensus prévoit encore plusieurs trimestres de croissance à deux chiffres.

  • Le chiffre d’affaires attendu pour Q2 2025 : 45 milliards $, malgré les restrictions d’export

  • Nvidia vise une marge brute autour de 72 %, preuve que le modèle est robuste.

🎯 Verdict

👉 Tu es long terme ?

Si tu crois en l’essor durable de l’intelligence artificielle, Nvidia reste un actif stratégique à détenir en portefeuille.

Ce n’est plus une action de croissance classique, c’est devenu une infrastructure essentielle pour l’économie numérique.

👉 Tu veux entrer ?

À court terme, le titre est cher et a tapé son plus haut historique récemment.

Au moment où j’enregistre cette vidéo, les chiffres sont les suivants :

  • PER actuel : ~49

  • Forward PER : ~34,5

  • Prix actuel : 158 $

À ce niveau de valorisation, le titre n’est pas bradé. Mais il n’est pas délirant non plus, au vu de la domination de Nvidia et des perspectives de croissance dans l’IA pour la prochaine décennie.

Si tu veux monter à bord : attendre une consolidation vers 120-130 $ serait plus raisonnable pour avoir un meilleur point d’entrée.

👉 Tu es déjà investi ?

Conserve, tant que la dynamique reste intacte.

Mais surveille de près les signaux macro et les parts de marché des concurrents. Et n’oublie pas de rééquilibrer si ton exposition devient trop importante.

Conclusion

🎬 Voilà, tu sais maintenant pourquoi Nvidia fascine autant…

Et pourquoi il faut l’aborder avec lucidité, pas avec euphorie.

Sa valorisation implique zéro erreur.

Tu peux l’avoir en portefeuille… mais il ne faut pas en être prisonnier.

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